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Les cités-jardins – Le Plessis-Robinson – Samedi 15
octobre 2022
Organisé par Jean-Louis
RDV
à 9h30 au parking de la Place de l’Auditorium
(Plessis-Robinson) auquel on accède par l’avenue de la République (1km de
la gare RER B Robinson par l’avenue de Robinson) cf P1 sur le plan page
2
La balade prévue totalise 8km (6,5 le matin et 1,5 après
le repas) adaptable en fonction de la vitesse de
progression.
Album Photos 
Un programme « petits pas » est prévu avec
trajet en voiture entre les principaux lieux d’intérêt.
Départ à pied de la place de
l’Auditorium
Petit parcours (0,7km) dans la 1ère et plus
ancienne cité-jardin – la cité-jardin basse (1924-1926 ; 217
logements)
Retour aux voitures pour les « petits pas » qui
iront se garer au parking des Halles, à l’angle de l’Avenue Charles de
Gaulle et de l’Avenue de la Libération - P2 sur le plan page 2 - et qui
retrouveront le groupe devant les panneaux de présentation de l’évolution
urbanistique du Plessis-Robinson apposés sur la clôture du Parc Robinson,
Avenue Charles de Gaulle.
Pour les autres : traversée du Parc Henri Sellier et
de la cité-jardin haute – 2,5km et 50m de dénivelé – pour
rejoindre les « petits pas » devant les panneaux où nous
trouverons l’historique des cités-jardins et la vision de la municipalité
actuelle.
Poursuite du circuit de la cité haute - 1,8km
(facultative pour les « petits pas ») avant de
revenir aux panneaux et de parcourir tous ensemble la nouvelle
cité-jardin inaugurée en 2008.
Le parcours (1,5km) de la nouvelle cité-jardin nous mènera
à la Brasserie le PO pour le déjeuner à 12h30. Voir le plan
ci-dessous.
Après le repas retour aux voitures Place de l’Auditorium
par le Parc Henri Sellier, les « petits pas » récupérant la
leur au parking des Halles à 700m.

Nous n’irons pas sur le site du projet de future
cité-jardin ‘Le Ponant’ qui est à l’étape du terrassement au centre de la
vue aérienne ci-dessous.

Les
architectes
Grâce
à des figures comme Maurice Payret-Dortail ou François Spoerry, Le
Plessis-Robinson a depuis longtemps été une ville à l'architecture et à
l'urbanisme renommés. Jusqu'à remporter en 2012 le Grand Prix Européen de
l'Urbanisme.
Maurice
Payret-Dortail (1874-1929)
Après
avoir obtenu trois prix au concours d’habitations à bon marché de la ville
de Paris, Maurice Payret-Dortail est recruté par Henri Sellier,
l’administrateur délégué de l’Office public d’HBM de la Seine, pour faire
partie de son équipe de conception des cités-jardins de la région
parisienne. Il dessine ainsi plusieurs ensembles à Paris, Arcueil
(cité-jardin de l’Aqueduc), Vanves (square Payret-Dortail) et Suresnes
(lycée Paul-Langevin). Au Plessis-Robinson, il réalise la cité-jardin
basse construite entre 1924 et 1926 et conçoit les plans de la cité-jardin
haute et de l’école Anatole France dont il ne verra pas la construction,
emporté par la typhoïde en 1929.
Albert
Laprade (1883-1978)
Albert
Laprade commence sa carrière d’architecte au Maroc où il participe en 1916
à la construction de la ville indigène de Casablanca et conçoit la
Résidence générale de Rabat. En 1920, il rentre en France et devient
membre fondateur du groupement des architectes modernes. Il construit à
Paris en 1931 ce qui demeure à ce jour son œuvre majeure : le Palais de la
Porté Dorée, l’actuelle Cité nationale de l’histoire de l’immigration.
Alternant commandes publiques et privées (demeures pour de riches clients,
bâtiments industriels), Albert Laprade s’intéresse autant l’architecture
qu’à l’art des jardins et à l’urbanisme. La villa du Moulin Fidel qu’il
construit en 1925 au Plessis-Robinson pour le Docteur Boucard illustre
bien le style d’Albert Laprade qui associe le modernisme de son époque à
l’orientalisme découvert lors de ses années de formation au
Maroc.
François
Peatrik (1910-1964)
Né
en 1910 à Cluj en Roumanie, François Peatrik achève ses études
d’architecture en France. Devenu après la Libération l’un des principaux
architectes de la reconstruction, notamment à Dunkerque ou à
Malo-les-Bains, il réalise au Plessis-Robinson le groupe scolaire
Joliot-Curie en 1955 et le groupe scolaire Henri-Wallon, inauguré en 1964
quelques mois après sa mort. Pour lui rendre hommage, son nom est donné en
1966 à l’école construite au cœur de la cité-jardin basse.
François
Spoerry (1912-1999)
Diplômé
de l’école des Beaux-arts de Marseille, cet architecte français va
connaître la célébrité avec son concept d’architecture douce immortalisé
par le village Port-Grimaud dans le Var. Après avoir construit
Port-Liberté à New-York et Port-Cergy dans le Val d’Oise, il dessine le
Cœur de Ville du Plessis-Robinson qu’il ne verra pas achevé. C’est son
disciple et successeur, Xavier Bohl, qui terminera le quartier, inauguré
en 2000 et sera à l’origine de la nouvelle cité-jardin.
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