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134-Seine Sud-Ouest  

Notre ballade du samedi 22 juin 2013 « la Seine du pont Mirabeau à Issy »

 

Album Photos en Clmiquant sur la photo ->    

Nous partirons du pont Mirabeau (RER C Javel, métro ligne 10 : Javel-André Citroën) comme pour la dernière ballade.  Rendez-vous devant ou dans le café REGALIA à l’angle de l’avenue Emile Zola et de la rue de la Convention.

Tout au long du parcours nous évoquerons les profondes mutations que  cette zone « souvent inondée et longtemps inhabitée » a connues au cours de l’histoire assez récente à travers le développement industriel (chimie : eau de Javel, automobile et aéronautique) et l’ omniprésence de l’armée qui y trouva les terrains de manœuvre dont elle avait besoin.

Un petit détour  nous conduira, rue de la Convention à admirer les anciens bâtiments de l’Imprimerie Nationale et à saluer la statue de Gutenberg.

Rue saint Christophe (patron des automobilistes … pas un hasard ici), l’église de Javel (1930) sera certainement une révélation pour beaucoup d’entre nous.

Au niveau du 5 de la rue André Lefebvre, on jettera un œil à l’allée Le Gramat pour constater que l’on peut s’installer confortablement  à Paris.

En traversant la rue Balard, on jettera un œil sur le curieux (et moderne) bâtiment des services techniques de la ville de Paris, rue Cauchy (ancienne rue des chiffonniers), et la rue Pic de Barrette nous conduira au parc André Citroën.

La visite du parc, ses serres, ses différences de niveau… illustrera ce que l’on peut faire aujourd’hui lorsqu’on y met les moyens. Au passage , les amateurs de sensations fortes pourront dépenser 12€ pour aller voir Paris de 150m dans la nacelle du « plus grand ballon géostationnaire du monde ». Nous irons jusqu’à la Seine pour voir le port des bateaux de croisière … et ceux qui ne veulent rater aucun des ponts de Paris pourront apercevoir  le pont  de Garigliano, qui fait suite au pont Mirabeau, mais dont  le dessin fonctionnel  a coupé court à tout élan poétique .

Fin du parcours à travers le parc via les jardins secrets de la bordure ouest, les grandes serres  et le « Jardin Noir ». On aura aperçu au passage l’hôpital « européen » Georges Pompidou.

Sortie rue Saint Charles à deux pas de la Porte de Sèvres que nous franchirons en observant au passage le chantier du « pentagone français » .

De l’autre côté du « périph. » nous atterrirons à l’héliport de Paris, dernier avatar du terrain d’aviation d’Issy-les-Moulineaux qui a connu ses heures de gloire avant la guerre de 14-18 avec le premier vol en boucle (retour au pont de départ) et le premier décollage d’un avion à réaction, entre autre.  La silhouette de l’Aquaboulevard  colorera l’horizon sur la gauche. Nous irons saluer la mémoire des frères Voisins, pionniers de l’aviation et de l’automobile dont les usines  ont été remplacées par le « palais des sports » d’Issy. Le tour du parc nous conduira aussi devant le siège de la société Zodiac, connue pour ses bateaux (dont elle a du reste vendu la marque) mais plus sérieusement acteur toujours important de l’industrie aéronautique depuis son installation au bord du terrain d’aviation d’Issy pour y coudre les toiles des carlingues et ailes des premiers avions.

Sorite du parc par le Boulevard Gallieni,  puis immédiatement  la rue Camille Desmoulins d’où nous aurons une première vue de l’étonnante usine d’incinération d’ordure ménagère qui illustrera ce que l’on peut faire lorsqu’on décide que or et ordure commencent par la même syllabe.

Traversée de la Seine au pont d’Issy , à moitié, puisque l’entrée du parc de l’Ile Saint Germain se trouve au milieu du pont.

Nous aurons une pensée émue pour les militaires qui grâce aux terrains de manœuvre et aux usine de poudre ont permis de préserver la nature sur cette ile ouverte aujourd’hui à la détente.

On montera voir la «Tour aux Images » de Jean Dubuffet puis nous continuerons notre marche bucolique  en passant devant les écuries (en service) et nous atteindrons la partie urbanisée de l’ile où les « maisons d’architecte » ont depuis un certain temps remplacé les anciennes modestes demeures ouvrières.

En bout de parcours, nous verrons  l’ile Seguin , inatteignable, et qui pourra être au programme d’une sortie ultérieure si les « marcheurs et coureurs «  de la banlieue sud en décident ainsi.

Retour au parc pour le repas.

 
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