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Chers marcheurs et coureurs
 

 

le 3 octobre

Belleville et Ménilmontant

 

RDV à 9h30 au Grand Café “La Vielleuse”, à l’angle du bd et de la rue de Belleville, métro Belleville,

organisé par Raymond Bourdoncle

 

Nous partirons du Café La vielleuse, remonterons légèrement la rue de Belleville jusqu’à la rue Dénoyer, vouée au Street Art, puis la rue  Ramponeau, chirurgicalement rénovée et toujours en lutte. Nous retournerons rue de Belleville pour rendre hommage à 2 grandes chanteuses populaires et à quelques uns des artistes présents un peu partout. Par la rue Piat, nous rejoindrons le parc de Belleville et son magnifique panorama sur Paris. Puis par diverses petites rues typiques, dont certaines ont des regards sur les captations des eaux jadis réputées de Belleville et dont d’autres furent des lieux de tournage pour “Le ballon rouge, “Jules et Jim” et enfin “Casque d’or”, nous rejoindrons une surprenante et très charmante allée, bel exemple de boboïsation. Nous irons enfin manger rue de Ménilmontant.

 

Ci-joint un petit texte à lire avant, “Belleville-Ménilmontant, histoire sociale et musicale” Il vous permet d’accéder simplement aux documents d’époque, chansons et extraits de films que j’ai pu trouver.

 

Si vous venez, n’oubliez pas de me  l’indiquer, pour le restaurant et aussi pour un apéro chez un habitant lié par sa maison à l’un des personnages les plus connus  de Belleville

 

 

 

Album photo en cliquant cette cette photo :

 

 

Documentation en cliquant sur cette photo :

 

 

3/10/2015- Itinéraire Belleville-Ménilmontant

9h30  précise : rendez-vous au café La Vielleuse. A la station de métro Belleville, choisir la sortie 2 rue de Belleville.

Au débouché des escaliers, vous aurez le café en face.  Il se trouve à l’angle entre la rue et le Bd de Belleville. Ancienne guinguette. « Malgré Bertha … »

9h35 Départ : 8 Rue de Belleville, café Les folies, anciennement taverne et bal « les folies Dénoyer  ». Dénoyer, guinguettier et maire de Belleville.

La descente de la Courtille (voir texte d’intro). Accueille jusqu’à 3500 personnes. Le 1° banquet communiste le 1/7/1840 avec 1000 personnes.

 X Prendre à droite la rue Dénoyez, envahie par le Street Art. Lieu du combat "Sauvons la rue Dénoyer".

Destruction du 18 au 22, pour crèche et logements sociaux. Maintien du « Mur d’expression ». A g., angle avec la rue Lemon, jadis, la Goutte de lait.

X 9h45 : Rencontre avec Pedro, artiste plutôt conciliant, Delanoé friendly dans ce combat. Il est interviewé ici et de manière plus longue et illustrée (article du Monde).

Il tient les galeries du 22, « Friche et nous la paix » et du 16, « Dorian Gray ». Voir texte intro pour des liens sur l’art urbain (Street art)

10h05 : Poursuite rapide (en sautant au besoin certains des éléments pour respecter l’heure du rendez vous suivant).

Prendre à g. la rue Ramponeau : allure générale, alignement et styles, différences entre coté pair et Impair, rôle de la Bellevilleuse, gentrification (boboïsation) contrariée.

 Au 24, HLM de F.Montes, assurant la transition entre espaces publics et privés. Rue intérieure, coulée de Bambou par Chemétov

Au 21, chemin vague tagué arrivant à la Forge, fabrique de clé, qui devait être rasée, résistance et squat  par une 20taine d’artiste. Sauvée en 1996 par chgt de municipalité. Privé et fermé, sauf portes ouvertes le dernier week-end de mai On peut cependant voir ici ce qu’est devenue cette ancienne forge sous le nom de Villa Belleville. Profiter des marges gauches de cette page concernant en fait tous les « Ateliers d’Artistes de Belleville » pour voir ce qu’ils font, par ex. dans la 1° ou la 4° de ces vidéos.  pour la 4°, ça se passe dans la très grande église du quartier, Sainte –Croix de Ménilmontant, sous le nom de « Tentation, vices et vertus : installations» Il y a plein d’autres vidéos amusantes.

25, façade art nouveau, qui tranche. Au 27, passage vers cité ouvrière typique des années 50 : petites cours successives, escaliers étroits, immeubles assez bas.

Croisement avec la rue Tourtille. C’est la que le 28 mai 1871 se serait tenue la dernière barricade de la Commune selon cette gravure (plaque commémorative plus haut). A l’angle, dans l’immeuble en rénovation, se trouvait le local de « La Bellevilleuse », association fameuse créée en 1989 pour s’opposer aux projets de la Ville, qui voulait détruire 90% du bâti du quartier et construire un centre commercial.

X 10h20 : Le combat du 48 rue Ramponeau, cour intérieure abritant de nombreux ateliers d’artisans et d’artistes et des logements menacés par un projet immobilier. Voir leur site avec en haut, colonne de droite, leur pétition à signer, en dessous les dernières nouvelles du 29/9/15 et à gauche une vidéo sympa. Rendez-vous avec  Elise Kastner, céramiste et membre du Comité de Xdéfense, que vous pouvez déjà voir dans cette vidéo d’appel au combat. Sur le trottoir face au 48, équipement urbain bizarre. Qu’est-ce ?

Au bout de la rue, à l’entrée du parc, plaque commémorative de la dernière barricade. Linteau de la crèche détruite « La goutte de lait »…. C’était un lieu d’accueil et de consultation pour nourrissons des classes populaires, appliquant des règles de prophylaxie pour lutter contre la mortalité infantile, fournissant quotidiennement un panier de biberons stérilisés en échange des biberons et tétines de la veille. A G, rue Jouye Rouve, 17-19 immeuble locatif au porche très haut, avec grille. Devinette : où sont les n°.

Demi-tour dans rue Lesage puis à Dr J. Lacroix : Eglise évangélique  de la communauté protestante chinoise. Place Fréhel, 2 murs peints. A d. personnage des années 50, style polar, par Le Gac. A g. message de Ben changé de temps en temps. Si on a de la chance…

X Remonter la rue de Belleville jusqu’au 72, plaque. Voir la pittoresque bio de l’artiste. Lire au moins la 1° partie, «Les mômes de la cloche », qui s’est déroulée ici même (selon l’artiste). Les 3 degrés du trottoir : rabotage et adoucissement de la pente.

Revenir et prendre à gauche la rue Piat. A g. rénovation massive des années 80, mais à laquelle on doit aussi à droite la percée du Parc de Belleville. Celui-ci, ouvert en 1988 à la place d’un secteur de masures insalubres …(oral). En sortant, le long des grilles du parc, face à la rue des Envierges, petit enclos de Pineau et Chardonnais évoquant le guinguet. Demain 4/10, ici même, fête des vendanges de 11 à 18h.

Début rue de Envierge (le Ballon rouge, 1956). Prendre rue du Transvaal, au 16, villa Castel, ensemble de 12 maisonnette fin 19°, typique de lotissements protégés de la rue. Quelques scènes de Jules et Jim. Passage Plantin très étroit, petites maisons précédées de jardins minuscules et clos. Au bout, traverser rue des Couronnes : Cité A. Loubeyre, ensemble industriel du début du 19°, à l’abandon, puis promis à la démolition, mais sauvé par l’implantation d’activités artisanales et maintenant d’une clinique. Remonter Couronnes. Au 118, belle porte en bois, visage féminin en faïence au linteau de la fenêtre centrale. Coincés entre des immeubles banals, les 97 et 99 s’accrochent à des temps révolus. Pour combien de temps à votre avis ? Est-ce que ça ne serait pas mal parti ?

Place Henri Krasuki (guide p. 33). Regard. Couper rue de la Mare. Prendre rue des Cascades. Au76, maison des années 1990, où l’archi a fait « perso ». Au 68, maison étroite mais très colorée, avec encadrement de fenêtre d’allure vénitienne et 2 sculptures sur les consoles du 1° étage.

X A partir du 44, c’est la saga de Casque d’or. Au 44, maison de Leca (Claude Dauphin dans le film). Au 42 elle loge et se trouve le bistro à son nom. En face c’est la rue des Savies, où furent tournées des scènes du film. Au 47 s’abreuvaient l’équipe du film. Seule bizarrerie, le  42 ter, espace Le temps des cerises, en fait espace d’animation Louise Michel, est tenu par un vieil anarchiste espagnol qui ne veut pas parler de Casque d’or.

Après le 42, petit bâtiment ancien, le regard Saint Martin. Plusieurs rues (de la Mare, des Cascades, des rigoles, des noues) manifestent l’importante  présence de l’eau dans ce quartier. Pourquoi ? …explication orale, géologique et historique…La rue des Cascades suit à flan de coteau une courbe de niveau où étaient captées plusieurs sources (d’où son nom) et furent construits 3 regards ; celui de Saint Martin  (Texte de la plaque dans Topo p69), puis après le 43,en contrebas de la saignée, celui de la Roquette, puis, entre le 21et le 17, en contrebas, celui des Messiers.

Au bout, prendre la rue Ménilmontant à g. puis rue de l’Ermitage à G (Topo p71 Point39). A D, Villa de l’Ermitage, à l’entrée 2 masures de squat ont été très récemment détruites. Ses occupants attendent un relogement sous une bâche… Après, maisonnettes précédées de jardinets caractéristiques du parcellaire ancien, mais dont l’entretien et l’exubérance végétale signent une belle boboisation. Bobos et squatters semblent cohabiter pacifiquement. Au bout, la combative Cité Leroy avec, elle, un merveilleux jardin partagé. Retour r de Ménilmontant .

Prendre en face la rue Boyer. Au n°19-21 et 25 : la Bellevilloise, créée en 1877 dans un quartier encore meurtri par l’écrasement de la Commune. Cette société coopérative de consommation fondée par des ouvriers a pour devise : « Achat direct au producteur, vente directe au consommateur ». Produits courants : alimentation, charbon, quincaillerie. EN 1910, réseau de 7 épiceries, 4 boucheries, une maison du Peuple, pour les rassemblements ouvriers, des manifestations culturelles et la projection des premiers films soviétiques. Du siège restent 2 bâtiments. Celui de droite, au dessus du linteau « la Bellevilloise » en lettre d’or sur fond rouge, la Faucille et le Marteau. 2 autres inscriptions aux fenêtres du 2° étage : « Science » et « Travail ». Aller vers le café-restau-lieu d’échanges au bout.

X Retour r de Ménilmontant. La descendre jusqu’aux n°66-64 : L’homme blanc de Mesnager, « symbole de lumière, de force et de paix ». Mesnager, l’un des (jeunes) pères de l’art urbain,  sème cet homme  à travers le monde et sur les murs condamnés de Belleville, « pour faire de la poésie avec ce qui va disparaitre ».

13h15 : au 68, L’Entrepot’s. Repas

Enfin pour ceux qui souhaitent guincher à l’ancienne, bal folk dans le parc de la Villette à partir de 14h non pas ce samedi comme initialement prévu, mais le 17 octobre

Biblio

Détune D., Hourcadette C., Promenades dans Belleville et Ménilmontant, Christine Bonneton Ed., 2007 (Guide)

Collines et villages de Paris à pied Fédération Française de la Randonnée pédestre, 2001 (Topoguide)

 

 

 

 

 

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