Balade Belleville-Bastille de samedi prochain 1° octobre
Pour la balade Belleville-Bastille de samedi prochain 1° octobre, nous nous retrouverons à 9h30 au Grand Café “La Vielleuse”, à l’angle du bd et de la rue de Belleville, métro Belleville.
C’est le même lieu de rendez-vous que l’an dernier pour le départ, mais la balade est entièrement différente.
Vous trouverez ci-joint l’itinéraire que nous suivrons. Je vous conseille de le charger sur votre smartphone ou ordiphone, par exemple en y envoyant ce courrier.
Vous pourrez ainsi le lire en mobilité et obtenir des infos supplémentaires en touchant du doigt les mots en couleur, si toutefois votre abonnement vous permet d’accéder à internet en itinérance.
L’arrivée pour le déjeuner se fera à la Brasserie "Chez Félicien" au 71 rue de Lyon, face à l’Opéra. Je dois indiquer combien nous serons.
Pourriez vous me dire si vous assisterez au repas ou non.
A très bientôt
Raymond
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Itinéraire
Les Apaches aimaient les bals et fêtes pour les plaisirs et les femmes que l’on pouvait y cueillir, les larcins et butins que l’on pouvait y accomplir et les bagarres que tout cela engendrait parfois et où l’on pouvait briller. Ceux de l’Est parisien dont les deux bandes devenues les plus célèbres grâce à Casque d’or, celle à Manda, de la Courtille (Belleville), et celle à Leca, de Ménilmontant. Pour rejoindre la Bastoche, lieu de fêtes s’il en est, 3 voies étaient possibles : pour Manda, le boulevard de Belleville puis les rues J.P. Timbaud ou Oberkampf et pour Leca, cette dernière rue ou la rue de la Roquette. Nous les suivrons. Aucun de ces parcours peu exemplaires n’est décrit dans des guides. On y trouve tout au plus quelques indications de monuments. Alors, à nous d’ouvrir l’œil pour repérer ce qui nous étonne et essayer de le comprendre
Boulevard de Belleville
Certes, il mérite aussi l’autre nom de Belleville, Babelville, notamment lorsqu’on parcourt son marché. Il y a toutefois certaines dominantes dans les commerces : au nord et à l’est (Bd de la Villette et rue de Belleville), se développent plutôt des commerces chinois. Au sud, bd de Belleville, maintien des commerces arabes, surtout tunisiens, notamment juifs, du coté pair (sur le 20° arr. à gauche), plus largement maghrébins, coté impair, sur le 11° arr.
Départ de La Vielleuse. En face, siège de la CFDT. Plus de traces de la loi travail
Au 77-75, très gros bâtiment d’écoles garçons et filles comme on en construisait à la fin du 19°s dans les quartiers pauvres de Paris. Avec médaillons (Sadi Carnot, J. Ferry, M. Curie…)
Au 120, synagogue tunisienne
Au 116 Restau Tunis-Tunis. Au 112 et après, boulangerie, épicerie (casher et hallal)…tunisiennes
Au 104, restau : les triplettes puis les Tripletta
Au 100, logements sociaux, rue intérieure, sculpture ouverte sur la ville. Borel, cf rue Oberkampf
Au 67, envoi express Congo. S’arrêter
Au 63 : Berry Zèbre 1950, ancien cinéma, présent dans Malaussene de Pennac. Fermé en 1994 menacé de destruction. Sauvé par activités d’animation
Au 59 : Les Piaules : qu’est-ce ?
Au 57 : intégré dans bâtiment d’habitation, recouvert comme le reste de faïence blanche, qu’est-ce ?
Au 53 : Hammam récemment disparu
Au 39 : Porte verte : Mosquée Aboubakr. Modestie des anciennes mosquées.
Rue Jean-Pierre Timbaud
Enclave salafiste entre bobos et barbus, pour les uns ici, là et là encore. Mais pour d’autres, c’est un lieu de partage de makrouds entre musulmans, juifs et chrétiens.
Au 118, 101,97, 95 … commerces de « vêtements, livres, parfums, tapis ». Associations bizarres non ? Pour comprendre, entrer au 101 : Orientica
Au 91, Edition et librairie islamique. Plusieurs autres autour. Pareil pour vêtements
Au 2 rue Morand, Mosquée Omar, qui a eu des pbs en 2012 et 2014 (cf articles ci-dessus).
Au centre du square JP Timbaud, « Le repos du travailleur » (1925) Qu’est ce qui manque ? Voir ici
En face, au 94, maison des métallos. JP Timbaud, qui est-ce ? Pourquoi ce syndicat ici ? Quartier le plus industriel de Paris à la fin du 19° s.
Aux 70 et 66, Cour des fabriques et Passage de la fonderie. Retour R St Maur
Rue Oberkampf
Festive, jeune, mélangée et très animée le soir, conserve les traces des anciennes activités artisanales, quelques maisons à un étage (photo 19°s. p. 76) et de beaux passages. Va du pied du Bataclan au métro Ménilmontant et est prolongée par la rue montant au Ménil.
Au 99 tourneur repousseur ; machines outils devenu café
Au 109, Café Charbon, lieu branché (1995). Adaptation des auvergnats : porteurs d’eau, puis de bois et charbon, puis Vin, bois, charbon. Et voilà les Bougnats, qui proliféraient dans ces quartiers
Au 113, Œuvre de Borel sur commande de la Poste associant lieux de travail et de vie. Mise en valeur de l’étroitesse de la parcelle
Aux 104, 156, 160 : cités du figuier ; de Durmart ; du 160 avec piscine (Aragon p.77)
Traverser petites rues : Crespin du Gast (Piaf au 5), des Bluets, Bd République(ESCP au 79), Servan
Rue de la Roquette
Les Apaches, qui descendaient gaiement les rues précédentes pour rejoindre la Bastoche avaient quelque crainte dans la rue de la Roquette, particulièrement là où on la rejoint. Pourquoi ?
Au no 168-166, un grand et étrange bâtiment, La petite Roquette. En face se trouvait un bâtiment plus petit, La grande Roquette. Entre les 2, jadis une place avec au milieu, inclues dans le pavé, 5dalles très plates, maintenant à l’entrée de la rue de la Croix Fabin. Celles-ci effrayaient beaucoup les apaches. Pourquoi ? Pourquoi tant de chansons sur ces lieux dont celle de Bruant ici. Et pourquoi l’inversion des qualificatifs de taille pour les 2 bâtiments ? C’est toute une histoire… qui commence en 1830, s’achève en 1899 pour la grande Roquette, en 1975 pour la petite.
Place Léon Blum : Statue (p.86)
Au 130 : Bâtiment style Henry 4. Produit d’Auvergne
Au 71, ce que ça fait d’être inscrit aux Monuments historiques p.90
Au 84-86 : Synagogue séfarade (1962) p.89
Au no 76 : théâtre de la Bastille, renommé pour ses créations contemporaine de théâtre et de danse.
Au no 70 : la fontaine de la Roquette, p.91.
Aux no 49-47 : Jadis, maison habité e par Michelet, qui l’évoque de manière émouvante ici, vers le milieu. Aujourd’hui, nouvelle église Notre-Dame-d'Espérance (B. Legrand, 1997) p.94.
Rue des Taillandiers, ouvriers fabriquent les outils et fers tranchant pour le fbg St Antoine p.92
Au no 45 : ancien « Grand cinéma Plaisir ». Immeubles très bas. Vont pas durer. Déjà incendie
Au 5 Cité de la Roquette : Maison néogothique p.96
Le Passage Thiéré ou l’alambic auvergnat : on y entre de la ferraille, on en sort de la fortune.
Au 16, la Cour Baduel. . En face la Cour Veissière ici espèce de cimetière de la ferraille Plus loin immeuble montrant l’ascension sociale en descendant des jeunes Auvergnats. 5 bals, dont le plus célèbre, le Petit Balcon, jadis au 15, mafieux mais pas minable : il se rénovait souvent.
La Rue de Lappe
1-Quand et comment cette petite rue fut connue connue jusqu’en Amérique ?
2- Et aujourd’hui ? Trouver les bals, ce que l’on y danse et les commerces d’Auvergne. D’où vient le reste ? Qu’en conclure
Ne pas manquer au 51 : Françis Lemarque : Rue de Lappe
Déjeuner : Brasserie "Chez Félicien" (71 rue de Lyon), du Rouergue. A ses yeux, c’est seulement de là que viennent ceux que l’on appelle indument les « Auvergnats de Paris »
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