Chers Marcheurs et Coureurs
Le 17 septembre à 10h, après avoir plongé dans le brouillard pour passer l’Oise, nous avons trouvé Auvers en plein soleil. Ses vives couleurs étaient certes moins violentes et tourmentées que celles utilisées par Vincent pour peindre ce village et ses champs. Mais la différence, que soulignait déjà un audio-visuel sobre de l’Auberge Ravoux, chacun de nous a pu la constater sur les lieux même qui furent peints et qui sont souvent équipés d’une reproduction. Cela rendait évident ce qu’affirmait Vinci 3 siècles avant : « La pittura e cosa mentale ».
Sous la conduite de Jean-Marie et Marie-Annick Boudier, nous avons passé notre journée entre des paysages ensoleillés, les visions violentes qu’en a donné un esprit profondément déprimé et les lieux même où s’est déroulé son drame final, de la maison du Docteur Gachet qui ne voulait plus recevoir Vincent à la chambre où il est mort et au cimetière où il repose à coté de son frère. A la porte de ce cimetière, une lettre émouvante décrit l’enterrement. Comme tous n’ont pu la lire, je vous la joins. Au total, ce fut un long moment étrange et fort entre nature, peinture et mort.
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