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Voyages - Mails et Faits Marquants
 
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166-Larchan  

Chers marcheurs et coureurs

 

Voici un petit rappel de nos prochaines balades. Tout d’abord, voici pour très bientôt la première :

 

le 5 novembre

 

Sortie d’automne en Forêt de Fontainebleau

du coté de Larchant

 

organisée par Xavier et Simonne Guyon

 

Des précisions seront données par leurs organisateurs en temps utile

 

A très bientôt

 

                                                              Album Photos -->


 

Chers amis,

Nous vous donnons Rendez-Vous Samedi 5 novembre à 9h45 au parking de l'église St Mathurin à Larchant.

au sud de la forêt de Fontainebleau (cf carte jointe).
De là, nous découvrirons, en partie via le GR 13, en partie le Dénecourt n°19, 3 groupes de rochers historiques : l’Éléphant, la Dame Jouanne et le Maunoury.
Le parcours, avec un peu de montées et descentes, sera  d'environ une dizaine de km. Prévoir de bonnes chaussures, un pique nique, un vêtement de pluie.

Pour se rendre à Larchant  : prendre l'autoroute A6, passer le péage, prendre la sortie n°14 - Ury (péage 1,50€) à 53km de Massy.
Tourner à droite, direction Orléans, Malesherbes ; à 3,5 km, dans La Chapelle-la-Reine, tourner à gauche au feu, direction Larchant par la D16.
Attention sur le plateau, juste avant "l'arbre" (l'orme de Milly), tourner à gauche et descendre par la D36 vers Larchant et l'imposant clocher ajouré de St Mathurin.
Au village, prendre tout droit jusqu'au panneau P qui, à droite, conduit à l'église et au parking, place du Pilori.

Distance totale : de Massy, 62,5 km, comptez 1 heure

Bises et à bientôt,

Simonne et Xavier

PJ : Extrait utile de l'IGN 2417 OT

 

àLARCHANT

La vie de saint Mathurin

On ne sait rien du culte de saint Mathurin entre le IVe et le IXe siècle. Il apparaît pour la première fois, par une brève mention, dans le martyrologue d’Usuard (850-865). Un manuscrit du Xe siècle donne le récit légendaire de sa vie, qui sera repris tout au long du Moyen-Âge.

Saint Maturin naquit à Larchant. Son père s’appelait Marin et sa mère Eufémie. Son père avait été chargé par l’empereur Maximien de persécuter les chrétiens, mais Mathurin avait été instruit dans la religion du Christ par l’évêque Polycarpe. Mathurin fut ordonné prêtre à l’âge de vingt ans.

Or, il advint que Rome fut frappée de maux divers et la fille de l’empereur fut tourmentée par le démon. Les arts magiques ne réussirent pas à délivrer la princesse et le démon lui-même se mit à crier qu’il fallait faire venir de Gaule, pour le chasser, un serviteur du Christ nommé Mathurin.

Les émissaires de l’empereur vinrent chercher Mathurin à Larchant et celui-ci s’en retourna avec eux.

Arrivé à Rome, il guérit les malades qui s’étaient porté à sa rencontre et sauva la fille de l’empereur, Théodora. Mathurin resta trois ans à Rome, accomplissant de nombreux miracles. Il y mourut le jour des Calendes de novembre (le 1er novembre) en demandant que son corps fut ramené dans son village natal.

On oublia la promesse mais le corps de Mathurin remonta de terre. Alors l’empereur donna une escorte et ordonna que le corps de Mathurin soit ramené à Larchant. Sur son tombeau, de nombreux miracles se produisirent et cela fut à l’origine d’un pèlerinage très important au Moyen-Âge.

D’après l’article de Marc Verdier dans « Larchant 10 000 ans  d’histoire »

Ce fut un saint très populaire au Moyen Âge, invoqué pour la guérison des fous et aussi selon la légende pour les épouses insupportables. À Larchant, une église lui a été dédiée, elle fut le lieu de nombreux pèlerinages, et accueillit plusieurs rois de France : Louis XIFrançois Ier et aussi Henri IV.


Au Moyen Age, la cité de Larchant attira, de toute l’Europe, de nombreux pèlerins en quête de guérison d’un de leurs proches, par l’intercession de saint Mathurin. Durant de nombreux siècles, son pèlerinage connut une grande notoriété pour retomber dans l’oubli à la suite des guerres de religion, ceci jusqu’à notre époque.

La basilique saint Mathurin

Cette église est l’un des joyaux de l’architecture gothique d’Île-de-France. Les travaux durèrent un peu plus de trois siècles, de la fin du xiie siècle au début du xvie siècle. Les dimensions de l’édifice sont impressionnantes : longueur intérieure totale (y compris la nef ruinée) : 57 m, longueur du transept : 29 m, hauteur des voûtes : 18 m, hauteur de la tour : 50 m. On pénètre dans l’église par les portes latérales du transept. Le chœur est composé d’une seule travée, dans le prolongement de l’abside sur un plan semi-circulaire. L’intérieur était éclairé à l’origine par deux rangs de hautes et larges baies, encadrées d’archivoltes moulurées retombant sur des colonnettes. Les façades du transept sont éclairées chacune par un triplet de hautes fenêtres.

À l’extérieur, l’abside présente de robustes contreforts qui donnent la stabilité à l’ensemble et permettent la mise en œuvre de la technique dite du « mur mince » qui donne cette très grande élégance à l’intérieur du monument. Cette puissante architecture a été modifiée dès le xve siècle

 

 àQuelques rassemblements devant l'Eléphant, la Dame Jouanne et au cimetière

àlorsqu’on édifia, de part et d’autre, la chapelle de la Vierge et la sacristie. La chapelle de la Vierge, de plan polygonal, présente de hautes fenêtres ornées de gâbles qui supportaient autrefois des statues. La présence de pinacles ornés et de gargouilles montrent que l’on a quitté la sobriété du premier gothique qui caractérise l’abside.

La nef s’ouvre par un portail, maintenant très abîmé, qui constituait l’entrée primitive de l’église, avant l’édification de la grande tour. On décida de construire la grande tour-clocher dès le début du xiiie siècle mais son édification ne se termina qu’au xve siècle. Le rez-de-chaussée de la tour est un porche ouvert sur trois côtés. Il est formé d’énormes piliers supportant les arcs de la voûte, aujourd’hui disparue. Au-dessus s’élèvent les trois étages de la tour. Les deux façades nord et est sont intactes, celle de l’ouest est ruinée et celle du sud s’est complètement effondrée. Sous le porche s’ouvre le portail du Jugement dernier, qui présente des analogies avec des portails de Notre-Dame de Paris.

Cette église eut à subir de nombreuses vicissitudes au cours de siècles, dégâts des troupes armées, ouragans, tempêtes. Des dégradations irrémédiables eurent lieu durant les guerres de religion. Le chevalier du Boulay pilla les reliques en octobre 1567 et le comte de Montgomery incendia l’église et le village en 1568, laissant l’église en partie dans l’état où nous la voyons aujourd’hui. Le désastre final intervint le 25 septembre 1675, par l’écroulement du pilier nord-ouest de la grande tour, qui entraîna la ruine d’une partie de la nef.

Des travaux de restauration furent effectués dans l’urgence et sans grand soin au cours du xixe siècle, afin de permettre la réouverture de l’église au culte. L’église fut classée Monument historique par Prosper Mérimée au milieu du xixe siècle. Une grande campagne de restauration eut lieu au début du xxe siècle, sous la direction de l’architecte Albert Bray. Au début des années 1980, une nouvelle campagne de restauration de l’église fut engagée, sous l’impulsion de l’Association Culturelle de Larchant et l’appui des structures officielles, État, région, département et commune. C’est dans les années 1980, que le père Alain Bandelier, relança un pèlerinage d’intercession, à la Pentecôte.  La fontaine de saint Mathurin, perdue dans la forêt et dans les ronces, fut dégagée et est redevenue un lieu de grandes grâces.

pour Larchant : Consulter Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Larchant

vous y trouverez Jacques-Louis Dumesnil, le frère de la grand-mère

maternelle de Xavier dont le tombeau est au cimetière de Larchant.

 

A demain

Simonne

 

 

 

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